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Techniques préliminaires 

Le métal synthétique

Pour réussir la préparation de la résine chargée aluminium, il convient de prendre quelques précautions, surtout avec l’Aramétal, qui n’est pas le meilleur produit (mais c’est celui que l’on trouve le plus facilement).

Tout d’abord, il faut un peu ignorer les dosages préconisés qui demandent 1 volume de résine pour ¾ de poudre d’alu (qui contient le catalyseur). Avec un tel mélange, le temps de prise est assez long. C’est suffisant pour une utilisation en mastic de carrosserie, mais pas pour un collage : faire donc un mélange 1 pour 1 au moins, sans exagérer non plus. Ne pas préparer la résine en trop grande quantité, on en gâche suffisamment déjà en général. Utilisez les cuillères en métal (inox de préférence) pour le dosage : une cuillère pour prélever la résine, une autre pour vider la précédente, la troisième pour prélever la poudre. Nettoyer tout de suite les cuillères avec de l’acétone ou du trichlo. Pour les volumes de résines préparés, je travaille en général avec des quarts de cuillère à café (juste le bout). Pour vous repérer, graver à la pointe à tracer des graduations sur la cuillère, ou bien faire une marque au feutre indélébile (mais elle sera effacée lors du nettoyage).

Bien mélanger avec un coton tige taillé en biseau. Perso j’utilise des bouchons de bouteilles préparer des petites quantités de résine. Ne pas essayer de faire de la résine par temps froid, en dessous de 18-20°, la prise est considérablement ralentie. Pour un collage avec jointure/soudure (la résine donne l’impression que les deux pièces ne font qu’une), tartiner généreusement les deux parties à coller, assembler et tenir avec un serre joint pince ou à la main jusqu'à un début de prise. Quand la résine commence à être visqueuse (vérifier dans le pot vous ayant servi à la préparer) et que le collage commence à tenir seul, nettoyer l’excédent de résine avec du sopalin et des coton tige imbibés de solvant tout en maintenant le collage à la main. Un coton tige moyennement imbibé permet de faire une belle soudure (voir paragraphe sur la réalisation de l’activateur).

Pour que la prise soit accélérée une fois le montage effectué, laisser un bon quart d’heure l’ensemble sous une lampe 60 W placée à 10 cm du tout, sur une table.

 

Le mastic de réparation bi-composant

Composé en général de deux rondins de matériaux l’un dans l’autre, le mastic est un procédé identique à la résine époxyde type araldite et produit une matière assez dure mais néanmoins facile à poncer, peindre et tarauder. C’est idéal en particulier pour combler des vides dans une pièces en plastique. Si le mastic n’a pas été utilisé depuis plusieurs jours, couper une section de 2 mm que vous jetterez, car les parties à l’air sèchent et forme des granulés qui ne se mixent pas et donc ne durcissent pas. Il en résulte une surface fragile et non homogène au ponçage. Malaxer pendant au moins 1 minute les deux composants jusqu'à obtention d’une pâte bien uniforme en couleur (pas de marbrure, ni de petits morceaux durs). Quand le mastic commence à chauffer légèrement, il est bon pour être apposé. Je vous conseille les gants, car l’époxyde et le xylène, c’est pas vraiment bon pour la peau.

Réalisation du tube principal

Découper du tube à la scie à métaux est vraiment catastrophique, car les efforts d’accroche de la lame tirent sur le tube que l’on ne peut pas serrer fort sous peine de le déformer.

Avec le serre joint ou l’étau (+ du chiffon), tenir le tube (f 30 mm) et le couper à la meuleuse d’angle (disque à tronçonner) à la longueur du sabre, plus une marge de 5 mm environ, soit 26,5 cm pour une réplique à peu près conforme au graflex (voir plan de cotation). Pour la découpe, marquer au feutre à CD la longueur, et entourer de part et d’autre le trait de coupe avec quelques épaisseurs de scotch alu ou de scotch à paquet marron afin de protéger un minimum le tube en cas de dérapage et couper avec la meuleuse à l’extérieur du trait de coupe (à l’extérieur du tronçon qui constitue le corps du sabre). Porter lunette et gants et toujours garder le déflecteur de la meuleuse de son côté, ne jamais retourner la meuleuse vers soi. Les étincelles de meulage ne sont pas dangereuses, ça picote un peu mais ne brûle pas (c’est suffisamment froid avant d’arriver sur vous). Ne pas faire cela à proximité d’une source inflammable !

Pour réaliser le profil, imprimer le patron, si possible sur un bristol léger pour avoir un peu d’épaisseur, le découper le coller sur la circonférence du tube avec du ruban adhésif. Reporter le profil au feutre à CD, retirer le patron, et protéger la partie non découpée avec du scotch. Fixer fermement le tube (toujours avec un peu de chiffon pour ne pas l’abîmer) et c’est parti pour le meulage à la disqueuse. Marquer progressivement le pourtour de la découpe du profil, en restant à 1-2 mm du trait de coupe, et enlever le gros de la matière. Finir doucement de grignoter en se rapprochant du trait, en tenant bien fermement la meuleuse à deux mains.

Finir à la lime ou mieux, au touret à meuler, et ébavurer sans se couper avec un cutter, puis la lime demi ronde, et enfin poncer l’intérieur du tube avec de la toile émeri.

Pour faire son propre patron ou pour un profil d’émetteur perso, placer une feuille de papier à petits carreaux sur le tube non découpé et la fixer avec du ruban adhésif. Marquer un axe de symétrie  et le placer le plus droit possible dans l’alignement du tube (contrôler avec la ligne d’horizon du tube, en l’inclinant). Dessiner d’un seul coté le profil à main levée en regardant la perspective. Une fois terminé, déployer le patron, affiner à plat la courbe du profil, et la reporter par symétrie en prenant des repères sur les carreaux.

Percer le patron à l’endroit des plots de rechargement. Ne percer que le centre des trous, avec un petit forêt de 2 mm par exemple. Replacer le patron sur le tube, contrôler la cohérence avec le profil, et marquer le centre des deux gros trous (accès aux plots de rechargement) avec une pointe de cutter, ou si vous avez, une pointe à tracer. Dans un étau de perçage, percer un avant trou avec un petit foret (2.5 ou 3 mm). Commencer par engager le perçage sans aller jusqu'à déboucher dans le tube, placer 1-2 gouttes d’huile dans le creux, et finir le perçage. Utilisez une vitesse de perçage rapide et ne pas appuyer fort sur le tube, cela le déformerait. L’huile de vaseline (qui n’est pas une huile de coupe optimale loin de là) aide a faire un trou assez rond et sans forcer.

Les deux avant trous étant faits, percer avec le forêt du diamètre définitif, veillez à ce que le tube soit bien accroché dans un étau à fond plat (étau de perçage), et attention les doigts si ça accroche. Lubrifiez la pièce et le forêt pendant le perçage, et n’hésitez pas à faire plusieurs étapes.

Le perçage débouchant, ébarbez l’intérieur du tube avec la lime queue de rat, finissez à la toile émeri. A l’extérieur, utilisez une lime diamant demi ronde pour parfaire le perçage (qui ne sera pas rond du premier coup) et aplanir les bords du perçage en passant doucement la lime. Protégez les abords du perçage avec du ruban adhésif pour éviter les rayures. Finir à la toile émeri (ça doit être « doux » au toucher et ne pas être coupant).

 

 

 

 

 

 

Décoration : le réglage de puissance du sabre et la pastille rivetée (fake)

Sur le prototype de mon sabre, je souhaitais réussir à trouver un joli clone du bouton de réglage de la puissance du sabre (sur le dessus, un bouton moleté avec un insert rouge). J’ai entre temps trouvé ce que je cherchais mais j’ai commencé par utiliser un bouton de potentiomètre en alu, assez peu conforme à l’original, mais joli quand même. Ne comptez pas faire un alésage dans le tube pour y poser à plat le bouton, il n’y a pas assez de matière, je m’y suis cassé les dents : il faut creuser le bouton pour qu’il épouse joliment la courbure du tube. Idéalement, faire cela à la lime électrique et au touret à meuler, sinon, lime + patience !

Si le bouchon / bouton est creux, le combler avec du mastic bi-composant et une fois durci, effectuer un collage à la résine chargée alu. Pour que le collage prenne bien sur le mastic, tailler dans celui-ci une croix avant le durcissement afin de faire un prisonnier avec la résine. Nettoyer les pièces à l’acétone, puis enduire généreusement le bouton, tranche comprise, ainsi que le tube principal à l’emplacement du collage. Egrener le tube au niveau du collage en le griffant avec un cutter ou avec une lime pour favoriser l’accroche.

Une fois la prise amorcée, lisser la soudure avec un coton tige et laisser prendre l’ensemble sous une lampe de bureau pour chauffer doucement l’assemblage.

 

 

 


Le bouton moleté peut être réalisé avec une prise mâle UHF de C.B., ou bien encore avec un connecteur BNC mâle (mon choix – sélectronic – 4 euros). C’est un peu cher pour être désossé, mais le moletage est conforme. Pour extraire la bague moletée, tenir le connecteur par la queue et limer à la disqueuse jusqu'à pouvoir extraire le joint et sortir le reste.

La petite pièce décorative avec le rivet a été réalisée avec un petit bout d’alu, vous pouvez en prélever quelques centimètres sur le profilé alu en U. Commencer par percer le trou dans le morceau entier (forêt de 3,2 pour le rivet correspondant), puis le découper à la scie à métaux à la dimension souhaitée (mon insert fait 1.5 cm) . A l’aide de la queue d’un forêt et d’une pince, appuyer sur les bords de la pièce pour lui donner une légère courbure afin d’épouser le tube. 

Marquer à la pointe à tracer le perçage sur le tube principal et percer un trou traversant l’épaisseur du tube. Ebarber l’intérieur à la lime. On ne peut pas riveter réellement la pièce car sinon on ne peut plus insérer facilement le support de lame. Prendre le rivet et retirer sa tige en acier, ne garder que le « champignon » en alu. Coller le rivet sur la mini plaque en mettant de la super glue sous le chapeau du rivet et sur la tranche de la plaque. Une fois le collage pris (10 sec), égrener / griffer le tube et déposer du métal synthétique sur les deux parties à encoller. Le corps du rivet dépasse à l’intérieur du tube : noyer de résine l’intérieur du tube autour de la tige sur la surface d’une pièce de 5 centimes.

Laisser prendre sous une lampe pendant un moment, lisser les bords du collage avec un coton et du solvant, et attendre en tout 2h avant de limer la queue du rivet dépassant dans le tube. On peut commencer par couper à la pince coupante ou à la cisaille à tôle l’excédent, et finir à la lime, ou bien tout poncer à la lime électrique. Laisser 2 ou 3 dixièmes de résine chargée dans le tube, l’idée est que la couche mince restante fasse le rivetage de la pièce sur une épaisseur très fine de matière. Bien maintenir avec le pouce le rivet et la pièce décorative pressé contre le tube pendant le limage, c’est solide mais il y a des limites.

Le bouchon du compartiment à piles

Bouchon / Pommeau

Une pièce souvent frustrante à réaliser car on ne la trouve pas toute faite prête à l’emploi, à la différence des US où le bouchon « bouche tube » est légion dans les magasins de bricolage. La technique de la pièce tournée par Khrom (tour-perceuse) donnera un résultat similaire (voir tutoriel de son sabre) sauf peut être au niveau du jeu qui peut survenir entre la pièce et le tube après plusieurs manœuvres (mais on ne change pas les piles tous les jours non plus

 

 

 

 

 

 

J’ai acheté une fixation de barre de penderie au BHV pour des tubes de diamètres 25mm. La fixation se compose d’une section de tube de 2 cm et d’un bouchon fileté. A la base, pour fixer la barre, on enfile la section de tube sur la barre, filetage coté mur, et on visse dans le mur le bouchon. On visse la section de tube sur le bouchon immobilisé et voilà une fixation invisible. La section de tube ne nous sert pas on récupère juste le bouchon, dont le diamètre le plus gros (côté fixation murale) coïncide à la perfection avec mon tube principal de f 30 mm.

Avec du mastic bi-composant, ajouter un boudin de matière sur le filetage de sorte d’atteindre le diamètre du bouchon. Après durcissement, utilisez le tour-perceuse du tutoriel de Khrom pour poncer le mastic et affiner le diamètre jusqu'à rentrer sans effort dans le tube principal.

Le tube principal est en général un tube roulé-soudé, un coup de lime sur la soudure ne fait pas de mal pour facilité l’entrée du bouchon, de même qu’un ponçage global sur l’entrée du tube, afin de créer un infime cône pour faciliter l’insertion du bouchon.

Ca pourrait être tout, mais le mastic n’est pas assez résistant (moins que l’alu) à l’abrasion et après quelques manœuvres, il y aurait du jeu. Toujours avec le tour-perceuse et la tranche d’une lime fine, creuser dans le mastic et un peu dans le métal une gorge de 1-2 mm de large qui coïncidera au mieux avec la section du joint thorique. La gorge doit être un poil plus grande que la section du joint afin de le laisser s’écraser. Tester au fur et à mesure en posant le joint dans la gorge : celui-ci ne doit pas dépasser du mastic de plus de 2 ou 3 dixièmes.

Pour mettre le joint au diamètre du bouchon, prendre un joint de grand diamètre, le couper très légèrement en retrait de la circonférence de la gorge (pour qu’il soit pré-tendu) et coller les deux bout à superglue : vous avez un joint thorique sur mesure. Placer le joint dans la gorge et enfoncer le bouchon : si celui-ci résiste de trop, limer superficiellement l’intérieur du tube jusqu'à ce que ça rentre facilement tout en ayant une bonne tenue. N’oubliez pas qu’il y aura deux piles 9V qui pousseront sur le bouchon par la suite, donc il faut une certaine résistance.

 

 

 

 

 

Attache ceinture « D-ring »

Je me suis procuré une telle attache au rayon cordonnerie du BHV, mais la bande de fixation n’était pas assez large et la « barre » du « D » coulissait dans le logement de la fixation. J’ai donc refait ma fixation en fer blanc à l’aide d’un boite de ricoré. A l’aide d’une cisaille à tôle (ou des petits ciseaux à bouts ronds maped), découper un grand rectangle de métal dans la boite. Avec la pointe à tracer, marquer les contours de la fixation, sa pliure et ses 4 trous. Percer les trous AVANT de découper sinon la bande est de surface trop petite et se déforme au perçage.

L’autre technique est de percer la bande déjà repliée sur elle-même avec une sous-cale et une sur-cale (pris en sandwich entre deux plaques de bois). Pré-percer la sur-cale pour repérer où l’on perce, maintenir fermement le sandwich et percer un trou puis l’autre.

Ebavurer les trous à la lime diamant demi-ronde et au cutter, puis découper la bande. La replier sur elle-même en emprisonnant la bouche en « D » et serrer le tout très fort dans un étau (en protégeant le métal des mords avec deux morceaux de carton) afin de faire prendre la forme de l’attache à la bande de métal.

A travers les trous de la bande, marquer les avants trous dans le bouchon et percer. Arrondir les angles de la bande, uniformiser éventuellement ses bords. Riveter l’ensemble avec la popeuse.

L’activateur

Cette pièce n’est vraiment pas une sinécure à réaliser si on veut reproduire le graflex, car elle est intégralement en tôle roulée. La reproduire conformément n’est pas très utile surtout que nos sabres ont un tube principal d’un seul tenant et non en deux parties assemblées avec vérouillage ¼ de tour. La base de l’activateur est une section de tube d’aspirateur, découpé à la disqueuse et limé au touret à meuler pour obtenir des faces droites. J’ai gommé le brillant avec du papier de verre de carrosserie (400 puis 600 avec un peu d’eau) afin de rejoindre l’aspect du tube principal. Le diamètre interne étant un peu plus grand que le diamètre externe du tube principal, j’ai disposé 3 bandes de scotch alu (deux épaisseurs à chaque fois) autour du tube pour distancer l’activateur et le maintenir un tant soit peu immobile. Ne pas faire de tour de scotch entier, il n’y aurait plus de place pour le collage !

Poncer les surfaces en contact des tubes puis les dégraisser et tartiner de résine chargé alu. Enfiler le collage, enlever l’excédent de résine, laisser prendre, et lisser la soudure au coton tige. Laisser durcir 2h sous la lampe de bureau.

Pour fixer la partie supérieure de l’activateur, on réalise un méplat (lime électrique bienvenue) et on coupe un bout de profilé alu en U de même longueur que le tube de l’activateur. Comme il est assez difficile d’obtenir un méplat intégral sur toute la surface de collage, creuser un peu la base du profilé en U pour maximiser la surface de contact avec le tube. Percer alors deux trous dans le profilé et les reporter sur le tube. Sur celui-ci, ne pas traverser intégralement, pénétrer juste dans la tranche du premier.

Tartiner de résine chargée alu, coller et remplir les trous dans le profilé en U de résine fraîche. Lisser la soudure. Laisser durcir, et poncer légèrement l’excédent de résine sur les plots réalisé. Le rôle de ces plots est de réaliser une fixation transversale comme avec une vis et un écrou, mais sans traverser le tube.

Une vis moletée et un écrou naviguent dans une glissière. L’intérieur de l’activateur contiendra plus tard un ILS et un aimant (sur la vis moletée) pour la mise en route et l’arrêt du sabre.

 

 

 

 

 

 

Pour recouvrir le profilé en U et fermer l’activateur, scier et limer un morceau de profilé pour réaliser un couvercle. Plier et coller à la super glue (afin de pouvoir démonter en cas de besoin). Graver avec une pointe à tracer le capot des signes cabalistique de l’activateur de l’épisode III (frotter l’alu avec de l’encre de Chine pour faire ressortir la gravure), ou bien mettre un petit morceau de circuit imprimé pour le look vintage des anciens épisodes.

Si vous n’utilisez pas d’interrupteur dans l’activateur, vous pouvez remplacer le profilé alu par une barre pleine de section équivalente (certain prennent des cames utilisées pour relier les deux poignée de porte au travers de celle-ci). Percer uniquement par dessous les trous de jumelage et coller comme précédemment. Percer à l’avance le trou pour la vis moletée sur la tranche de la barre et coller à demeure avec de la super glue ou de la résine.

Le résultat de l’activateur contenant l’aimant, l’ILS et la LED. C’est un peu la crise du logement, mais tout rentre avec un peu de patience.

La socket et les plots de rechargement

C’est une pièce critique car elle est responsable de la tenue de la lame qui pourrait difficilement être tenue uniquement par le jack à moins d’être enfoncée très profondément (et comme on manque de place quand on utilise deux piles 9V pour l’EL…).

J’ai réalisé la socket un peu de la même manière que celle de graflexshop (découverte après coup) mais en utilisant un tube de vitamine C. La photo de leur site est une bonne base pour imaginer à quoi ça doit ressembler

 

Il a tout d’abord fallu mettre le tube de vitamine au diamètre interne du tube principal. J’ai réalisé cela avec la méthode du tour-perceuse et d’un cutter, retirant progressivement des fin copeaux de plastique. Le tube et son bouchon sont traversés par une tige filetée de 3 et des écrous + rondelles pour la tenir. L’état de surface final est obtenu en tournant la pièce sur du papier de verre fin.

Couper le tube à environ 6 cm et le percer de part en part (bouchon compris) au diamètre du tube réceptionnant la lame (barre de penderie diamètre 19).

Couper environ 8 cm du tube de penderie f 19mm et le faire dépasser de la socket de sorte que son extrémité arrive au milieu du profil de l’émetteur. Marquer le tube au feutre indélébile.

Insérer la socket dans le tube. Percer un trou de 3 dans le tube principal sous le sabre à l’emplacement de la vis de fixation de la lame et le faire déboucher dans le tube de la socket (plastique) puis celui du maintien de lame (métal). Rogner l’intérieur des perçages, sortir le tube intérieur de la socket et faire un méplat à l’endroit du trou de maintien de lame.

Souder un écrou au fer à souder et à l’étain (bien gratter les deux parties à souder avant avec lime et cutter, et les dégraisser à l’acétone). Consolider la soudure avec de la résine chargée alu. Coller le tube dans la socket avec la résine, et pendant le durcissement, aligner le trou du tube principal, celui de la socket (plastique) et celui du tube interne (métal), et visser totalement la vis moletée dan l’écrou.

Une fois que tout est sec, marquer au feutre les trous de rechargement et faire un méplat dans le tube de plastique sur une longueur et largeur plus grande que la zone visible à travers le tube principal. On peut découper la fenêtre avec un cutter et finir à la lime, ou bien utiliser le touret à meuler, ce que j’ai fait en rognant le plastique avec la largeur totale de la meule.

Remplir l’orifice avec du mastic bi-composant et l’aplatir au  mieux avec le dos du profilé alu en U: on a un beau méplat. Garder un peu de mastic en excédant sur le méplat pour pouvoir faire un petit ponçage d’appoint.

Protéger l’ensemble de la pièce avec du scotch à peindre sauf les méplats et le devant, et peindre en noir à la bombe (deux couches à 15 minutes d’intervalle). La protection de la pièce évite de déposer une épaisseur de peinture sur le cylindre ce qui empêcherait la pièce de rentrer dans le tube.

Après séchage, percer deux petits trous sur chaque méplat (uniquement dans le mastic, ne pas traverser le tube métallique) et couper le support « tulipe » de circuit intégré pour en extraire les petites pattes. Couper celles-ci de sorte qu’elles soient juste en deçà du tube principal (il faut pouvoir sortir le support de lame pour la maintenance !). Coller à la super glue en en déposant une mini goutte (appliquer avec une aiguille) dans chaque trou. La super glue va refaire fondre le mastic et souder le tout. Et voilà, des superbes plots de rechargement !

Je viens de trouver au BHV des clous en laiton massif, idéal pour les plots de rechargement, mais un peu cher (3.75 euros la pochette, on peut faire ouatemille sabres avec). Les retravailler en tour-perceuse (avec la dremmel !) et une petite lime diamant pour former des plots avec un méplat en haut et en bas.