Lame
simple
C’est le moyen le plus simple d’obtenir une lame
très lumineuse et très homogène. Il suffit
pour cela de poncer le tube en polycarbonate de 20/16 mm avec
du papier de verre type carosserie 400 et 600. Utilisez un peu
d’eau également, mais pas trop, juste quelques gouttes
pour lubrifier le contact avec le plastique et obtenir un rendu
sans accroche. Enroulez le papier de verre autour de la lame,
sans trop serrer puis faire des allers-retours dans le sens de
la lame tout en tournant périodiquement le tube (pas dans
le même mouvement que les allers-retours pour éviter
des stries en spirale). Prenez grand soin pour le ponçage,
c’est ce qui donnera l’uniformité de la lame.
Bien nettoyer l’intérieur de la lame de tout copeau
ou poussière. Pour cela, rentrer une boule d’essuie-tout
un peu humide dans le tube et souffler dedans pour l’éjecter à l’autre
bout.
Positionner la lame devant la LED… et voilà ! Si
la lame est un peu longue (entre 80cm et 1m) qu’un manque
de luminosité apparaît dans les derniers centimètres,
ajouter un réflecteur à l’extrémité de
la lame pour renvoyer de la lumière dans le tube. Découper
un petit cercle de miroir semi réfléchissant sur
un diamètre inférieur à celui de la demi-sphère
et le coller sur celle-ci. Coller alors la demi sphère à l’extrémité du
tube.
[Note] : cette méthode présente le léger
désavantage de faire briller un peu le bout de la lame.
La lame simple est le moyen d’obtenir une lame très
lumineuse et assez homogène. Il est néanmoins difficile
d’obtenir un ponçage parfaitement régulier
sur tout le tube ce qui provoque des zones plus ou moins ombrée.
On peut peaufiner le ponçage sabre allumé pour
combler les manques.

Lame Simple
Enfin,
il est également possible de poncer l’intérieur
du tube, mais c’est une opération difficile.
Lame avec effet de sortie
/ rétractation
Le principe est le même que pour la lame simple (poncée
sur l’extérieur du tube). La différence est
que l’on ajoute dans le tube en polycarbonate un film diffusant
spécial (disponible chez Plecter Labs)

Lame améliorée
Le film agit comme un guide de lumière et permet d’une
part d’uniformiser la luminosité dans le tube en
l’opacifiant très peu. D’autre part, le motif
spécifique du film provoque une diffusion progressive
de la lumière dans le tube. Le gradateur luxeon fait monter
progressivement la luminosité donnant l’impression
que la lame sort et rentre.
Le film se présente sous la forme d’un ruban blanchâtre
de 1,20 m x 5,5 cm qui est à glisser dans le tube. Afin
de ne pas l’abîmer, il convient d’utiliser
un rondin de diamètre inférieur au diamètre
interne du tube et de rouler le film sur celui-ci. Enfin, glisser
progressivement le film roulé sur le rondin dans le tube
polycarbonate. Une fois le film en place, couper ce qui dépasse
avec un cutter.
Réflecteur
de bout de lame

Pour
réaliser le réflecteur à l’extrémité de
la lame, découper soigneusement un morceau de miroir semi
réfléchissant. Ce matériaux est en général
du polyester métallisé comme on en trouve sur les
autocollants pour vitres automobiles ou plus généralement
dans les pochettes mylar de composants électroniques.
Déposer quatre gouttes de super glue sur la tranche de
la demi-sphère et déposer le morceau de film dessus.
Laisser prendre la colle. Déposer alors un filet de super
glue sur le champ restant de la demi-sphère, sur toute
la circonférence, et coller sur l’extrémité de
la lame. Selon le degré de réflexion souhaité (versus
la brillance du bout de lame), on peut coller plusieurs épaisseurs
de film semi-réfléchissant l’une sur l’autre
avant de coller la demi-sphère sur le tube en polycarbonate.
Faire quelques essais préalables pour obtenir l’effet
désiré.
Utilisation
d’un gradateur
Pour contrer le fait que la tension des piles baisse on utilise
un régulateur de courant à découpage. L’idée
maîtresse est de simuler une résistance variant avec
le temps. Plus les piles baissent, plus la résistance
diminue.
Petite note pour ceux qui connaissent un peu l’électronique
:
? Vu les courants consommés, il est inutile de penser à réaliser
le régulateur de courant avec un régulateur de type
LM78xx. C’est possible, mais le rendement est catastrophique,
proche de l’utilisation de la résistance de limitation
seule. La dissipation thermique est également assez importante.
? On pourrait penser aussi contrôler un MOS-FET en résistance
variable, mais cela n’apporte pas grand chose au niveau du
rendement car on a le même effet de dissipation thermique
qu’avec une résistance classique.
On
a donc recours à un régulateur dit « step-down » (abaisseur
de tension en plus de réguler le courant). Au moyen d’un
transistor à effet de champ de puissance (MOS-FET), d’une
diode et d’une inductance, on fait passer la tension d’alimentation
pendant un bref instant dans la LED luxeon. Celle-ci est suivie
d’une résistance très faible permettant de
mesure le courant passant dans le circuit et on adapte le temps
de fermeture du transistor en fonction du courant souhaité.
Plus les piles baissent, plus le transistor se ferme pendant un
temps long, fournissant le courant nécessaire à la
LED, même si la tension des piles décroît. L’inductance
a quant à elle un rôle de lissage de ce courant impusionnel
(rappel : un condensateur peut lisser une tension, l’inductance
remplit le même rôle, mais pour un courant).
Un tel montage a pour avantage d’être assez simple à réaliser,
et possède un rendement excellent, de l’ordre de 70 à 85%
contre 50-60% pour un régulateur linéaire classique.
[Note] : il existe aussi des régulateurs « step-up » tel
que les micro-puck, permettant de fournir le courant nécessaire à la
luxeon à partir d’une tension plus faible que la tension
de la LED (comme 2 piles 1.5V par exemple). Le rendement reste
moins bon, mais cela peut être considéré comme
une solution pour alimenter un tout petit sabre ne disposant pas
du volume nécessaire pour 4 piles AA ou AAA.
Le
gradateur Plecter Labs est un petit montage à microcontrôleur
embarquant le convertisseur step-down et quelques fonctionnalités
supplémentaire. En effet, il est possible de donner l’impression
que la lame entre et sort (comme dans les films) de la poignée
du sabre lorsque l’intensité de la luxeon augmente
ou diminue*.
Le gradateur réalise cette opération de montée
et baisse de luminosité lorsque l’on appuie sur un
bouton poussoir momentanément. Un réglage sur le
gradateur permet de changer la durée de l’effet lumineux,
afin d’être synchronisé au mieux avec le module
sonore. Le même bouton poussoir peut d’ailleurs servir à commander
le module sonore, réduisant ainsi l’encombrement et
la complexité nécessaires pour commander l’ensemble

Le
module ne consomme pratiquement rien en veille, cependant
il est conseillé de veiller à retirer les piles en cas
de non utilisation prolongée.

Ci-dessus un exemple de ce qui peut être obtenu comme effet
(résultats préliminaires – il manque
des images intermédiaires montrant une vraie progression
de la lumière
dans la lame)
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